"Je vais mourir"
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"Je vais mourir"
Je vais mourir !
Il me reste peut-être un ou deux jours à vivre.
Personne n'est venu ... Je sais, je vais mourir.
Dans ma tête de chien, y a tant de souvenirs
Et j'étais si heureux au temps où j'étais libre...
Je vous aimais depuis presque une vie entière
Six ans, je m'en souviens, et c'était merveilleux
Vous m'avez "balancé" à travers la portière
Et je n'ai pas compris. C'était peut-être un jeu ...
Vous avez disparu au loin sur l'autoroute
Et je suis resté seul, me traînant au fossé
Le cœur désespéré et l'esprit en déroute,
Gémissant de douleur sous ma patte cassée ...
J'ai fini au refuge où j'attends chaque jour
Qu'on vienne me chercher pour tout recommencer...
Je ne vous en veux pas. J'ai pour vous tant d'amour
Qu'on sera bien chez nous comme par le passé...
Le nuit tout doucement a envahi ma cage ...
C'est vrai, je vous aimais et je vous aime encore
Je ne dormirai pas et j'attendrai l'aurore
En guettant tristement à travers le grillage
Et puis, quoi qu'il arrive, n'ayez pas de remords,
Au bout de mon amour, je vous offre ma mort
Vous pouvez à loisir vous dorer sur les plages
J'entends venir quelqu'un ...
Il vient d'ouvrir ma cage.
Texte accompagnateur de la campagne de financement Hiver 1998
Société protectrice canadienne des animaux
Il me reste peut-être un ou deux jours à vivre.
Personne n'est venu ... Je sais, je vais mourir.
Dans ma tête de chien, y a tant de souvenirs
Et j'étais si heureux au temps où j'étais libre...
Je vous aimais depuis presque une vie entière
Six ans, je m'en souviens, et c'était merveilleux
Vous m'avez "balancé" à travers la portière
Et je n'ai pas compris. C'était peut-être un jeu ...
Vous avez disparu au loin sur l'autoroute
Et je suis resté seul, me traînant au fossé
Le cœur désespéré et l'esprit en déroute,
Gémissant de douleur sous ma patte cassée ...
J'ai fini au refuge où j'attends chaque jour
Qu'on vienne me chercher pour tout recommencer...
Je ne vous en veux pas. J'ai pour vous tant d'amour
Qu'on sera bien chez nous comme par le passé...
Le nuit tout doucement a envahi ma cage ...
C'est vrai, je vous aimais et je vous aime encore
Je ne dormirai pas et j'attendrai l'aurore
En guettant tristement à travers le grillage
Et puis, quoi qu'il arrive, n'ayez pas de remords,
Au bout de mon amour, je vous offre ma mort
Vous pouvez à loisir vous dorer sur les plages
J'entends venir quelqu'un ...
Il vient d'ouvrir ma cage.
Texte accompagnateur de la campagne de financement Hiver 1998
Société protectrice canadienne des animaux
Aube- Je butine
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Date d'inscription : 21/05/2009
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